Demos
Voici un des commentaires que j'ai reçu par courriel suite à mes récentes notes. "Il parait que cela s'appelle la Démocratie."
Demo-cratie. De Cratos, le pouvoir, et Demos, le peuple, et le peuple est une masse idiote. (Qui a d'ailleurs dit que la Démocratie était le meilleur des régimes politiques? Mais ceci est un autre débat. Et un très bon sujet de philo. Vous avez 4 heures.)
Oui, je sais qu'il s'agit d'une Démocratie, et je l'accepte, mais j'ai encore le droit de dire mon mécontentement.
Et j'ai encore le droit de dire ce que je pense, je m'en suis jamais privée, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer. J'ai aussi le droit de dire que je suis déçue par les gens et que ça va faire mal dans quelques mois/années.
Et je suis sûrement une des seules à ne pas me résigner, peut-être parce que ma conscience m'en empêche. Et les sirènes m'empêchent de dormir. Peut-être parce que je prends sûrement tout ça trop à coeur, parce que je suis peut-être trop réaliste, trop rationnelle pour ce monde. Idéaliste aussi sûrement. Peut-être aussi parce que je vois déjà des erreurs passées sur le point de se reproduire, et que, hélas, les Hommes n'apprennent pas de leurs erreurs, l'Histoire va se répéter, tant pis pour nous.
Oui, nous, je m'y inclus malgré tout. Malgré tout, après tout. Démocratie. Demos, le peuple, nous.
Et oui je sais que le monde ne va pas changer du jour au lendemain mais le jour où vous réaliserez que ça a changé, et bien changé, le réveil sera douloureux. Belle gueule de bois en perspective. Ca va faire mal.
Oui je suis amère. Très amère. On m'avait dit que ça allait passer. Mais ça ne passe pas, je dirais même que ça empire.